Titre : L'ascenseur.
Auteur : miNimoNo
Source : Reita
Genre : euh... panne d'ascenseur fantasmatique? XD comment j'ai pu écrire ça moi !
Pairing : Machin X Bidule
Disclaimer : Je veux Reita!
Note de l'auteur : Je tiens à prévenir les âmes chastes que j'ai écrit cette histoire dans un moment de folie et que je suis pas toujours comme ça u_u
L'ascenseur.
Bon Dieu que cet ascenseur est lent ! Et Bon Dieu que cette entreprise est immense ! Quelle idée de construire un immeuble avec plus de 90 étages ! Si au moins j'avais pas trop la flemme de les monter à pied, j'irais sûrement plus vite que dans cet ascenseur de l'entre deux guerre, comme disait mes grands-parents ! Avec son grand miroir, sa petite musique classique plus qu'agaçante, et cette espèce de barre pour permettre aux personnes âgées, (qui sont quand même extrêmement rares dans une entreprise) de se tenir lorsque la « machine » démarre. Enfin je commence à me demander s'il n'y a pas au sous-sol quelques esclaves tâchant de faire fonctionner le monstre (1).
Pffff, seulement le 30ème étage et je dois aller au 60ème ! Et en plus quelqu'un va entrer... Encore du ralentissement ! Forcément, on va être plus lourd et les esclaves auront encore plus difficile à faire monter ce truc! La porte s'ouvre sur... Raaah ! Le canon qui a son bureau au 58ème étage ! Je pense qu'il s'appelle Reita, enfin c'est ce que m'a dit Emi, ma collègue de bureau qui est, entre parenthèse, raide dingue de cet homme sans nez, comme nous l'appelons entre nous... Avouez qu'il y a tout de même de quoi se poser des questions avec son éternel bandeau qui traverse tout son si joli minois ! Bref, il entre dans l'ascenseur, appuie sur le bouton 58 et va s'appuyer contre le miroir sans même me lancer un regard et fixe ses yeux sur le sol... Bah ! Qu'est-ce que vous voulez que ça me fasse à moi !
Une minute passe, puis une autre, puis encore une autre... Et les étages défilent à une lenteur vertigineuse. Arrivé entre le 52ème et le 53 ème,il se redresse et me lance un regard entre le pervers et le sadomasochiste... Qu'est-ce qu'il me veut ! Il se dirige lentement vers les « boutons » et pousse sur celui qui se trouve tout en dessous et qui a une couleur rouge plus qu'alarmante. L'ascenseur se stoppe net dans sa lancée... Eh, merde on prenait de la vitesse ! Cette espèce de psychopathe me fixe toujours de son regard de fou dangereux.
"Mais, merde ! Je suis chlostrophobe, moi !"
L'excuse bidon pour qu'il redémarre ce stupide ascenseur ! Il hausse les épaules et me lance un rapide « Pas grave ».
Il s'approche, lentement... Très lentement... Mais, putain ! Qu'est-ce qui lui prend ! Il me colle au mur avec son corps et je me retrouve prisonnière ... Je m'éclaircis bruyamment la gorgeafin de briser le silence plus qu'éloquent...
"On devrait pas appeler un dépanneur ?"
Je bafouille et essaye de me dégager de l'étreinte de Reita qui me retient avec force. Il se colle encore un peu plus à moi, la « barre des petits vieux » me labourant le dos comme pas possible, et me murmure un « Non » charmeur. Moi, je me laisse aller, comme entraînée dans une spirale infernale dont je ne peux m'échapper... Je n'entends même plus la petite musique de Mozart qui me brûlait les oreilles quelques minutes plus tôt(merci Seigneur!), juste sa respiration et la mienne...
Je me cambre et gémis de douleur à cause de la barre et il m'emmène un peu plus loin, contre le miroir où il était appuyé avant de me sauter dessus. Je peux sentir ses mains brûlantes contre la peau de mon dos. Elles se sont faufilées sous mon chemisier, les coquines ! Il pose ses lèvres dans le creux de mon cou... Une fois, deux fois... Il entreprend de déboutonner mon chemisier avec ses dents (2)... Reita...
"On peut savoir ce que vous faites !"
Merdeeeeuh ! Je reconnais la voix d'Emi. Je tourne la tête vers la droite et m'aperçoit que la porte de l'ascenseur est ouverte et que ma collègue est là, accompagnée d'un dépanneur et de quelques autres personnes attendant visiblement que l'ascenseur arrive... Reita se tourne à son tour et se rend compte lui aussi de la situation plus que gênante dans laquelle il nous a mis tous les deux. Dans notre fougue, on ne s'est même pas rendu compte que l'ascenseur avait redémarré ! Tous nous regardent, l'air déconcerté et dédaigneux à la fois, voir même dégouté pour certains... Ca y est, à partir de maintenant je serai « celle qui s'est faite sauter par le mec du 58ème dans l'ascenseur ». C'est faux, tout à fait faux... On a rien fait... Enfin presque...
On se sépare rapidement, je me recoiffe un peu et sort de l'ascenseur sans même lancer un regard vers qui que ce soit... Je suis beaucoup trop gênée... Et puis, après ça Emi va m'en vouloir à mort. Je pars vers la gauche et me retourne pour faire le point sur la situation. Les gens entrent dans l'ascenseur, la bouche pleine de ragots ! J'entendsun « Ces jeunes qui ne savent pas se tenir » mais j'essaye de ne pas y prêter attention. Reita, lui, s'en va dans la direction opposée à la mienne mais se retourne pour m'adresser un sourire plus que gêné.
Je continue mon chemin... Je ne suis pas au bon étage mais plutôt prendre les escaliers que d'affronter tout ces regards lourds de sous-entendus ! Oh, une machine à café ! Tant que j'y suis, autant se détendre avec un breuvage bien chaud... Et puis, ça retardera l'affrontement avec ma chère amie... J'appuie sur le bouton et mon café « se sert » à la vitesse de l'éclair... J'entends par là que si l'ascenseur date de l'entre deux guerre, la machine à café doit dater du Moyen Age !
C'est dingue ce que le couloir est devenu silencieux... Comme si toutes les personnes de l'étage avaient disparu... Ca m'inspire pas tout ça, ça fait film d'horreur ! Et en plus je deviens parano... C'est vraiment grave !
Je prends mon gobelet de café dans la machine et je sens quelqu'un se coller à mon dos, et un souffle chaud dans mon cou... Un « Je t'ai manqué ? » prononcé dans un murmure me fait sursauter et je lâche le gobelet qui répand son contenu sur la moquette... Je me retourne et me retrouve nez à nez (3) avec Reita ! Sans trop réfléchir à quoi que ce soit je l'embrasse et lui répond par un vague « Oui » avant de m'accrocher à son cou.
Non ! Je ne serai pas « celle qui s'est faite sauter par le mec du 58ème dans l'ascenseur » ! Ce sera contre la machine à café, d'abord !
- Owari –
Eh oui, c'est la fin lol ! Je sais, j'ai fait de Reita un schizophrène pervers mais bon... ça lui va bien, ne ?
(1) J'ai vu ça dans un film... uhu'
(2) Sauvage, va !
(3) Oh, le jeu de mot trop pourri ! Reita, j'te le jure je l'ai pas fait exprès ! ToT gomeeeen !
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J'adore tjs autant!! mdr
je suis z'émue xD
